Jonwayne Cassette

Dans l’air du temps. Jonwayne s’associe à Jaer le temps de réaliser une cassette avec le concours de stones throw. Cet « album » appelé légitimement « cassette » est uniquement dispo dans ce format, il n’y aura pas officiellement de mp3s qui traineront ou bien encore qui s’acheteront. Le package global offrait un balladeur avec, mais comme il se doit, celui ci est officiellement sold out avant même la sortie.
La side A présente la collab entre les 2 prodiges, avec le flow de Jonwayne, la side B sans lui.

Hit the jump, la track « Bukowski » est en extrait sur youtube

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Twofingers 2

Après le show audiovisuel ISAM qui a redéfini les codes établis des vidjs, Amon Tobin renoue avec Doubleclick et leurs projet TWO FINGERS. Aujourd’hui leus premier titre est offert via Big Dada la filiale Hip Hop de Ninja Tune. Le premier album en avait étonné plus d’uns, un projet hip hop au accents Rnb pour « Bad Girl » qui recelait pourtant bon nombre de perles, en atteste ce mix qui traine sur internet.
La dernière apparition du duo était le fameux remix de Surge, un titre ultra puissant extrait du dernier Amon en date.
Loin du sound design, Stunt Rythms est une histoire de Beats & Bass. Construit sur le modèle de fools rythm (comme quoi le dubstep est à destination de certaines personnes) 101 south revisite le east coast, manque d’un mc avec des dollars tout en étant aussi musclé que le mec à Brandy.
Big Dada allèche et promet un album pour la fin de l’année, une galette qui revisiterait certains classiques hiphop ou du moins le modèle et pourrait basculer vers de la pop.
A suivre de près.

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Mconstant Bugged Ep

En mai dernier est sorti l’EP « Bugged » de M constant via le collectif de Boston « JASS« . Cet ep de 7 titres comprend également une série d’artwork signé Sir Froderick et un remix de Time Wharp (accessoirement boss de JASS).
Récémment Chew-z était inclue dans le mix d’été de Jonti (dispo ici). Réprésentant parfaitement ce qu’on appelle les futur beats, cette track se laisse guider par les mélodies des claviers, bourrinée par des voix et rebondissante grâce à ces snares clairs. Dope.

Low End Theory Podcast 22 Nobody Virtual Boy

« Yo this is the low end theory podcast« , il est de ces jingles dont on ne se lassera jamais, à l’exemple du « main stage on redbull music academy radio », la voix de Nocando résonne à nouveau pour ce 22 ème épisode des podcasts les plus prisés de la bass music.
Le Low End Theory Club accueille Dj Nobody, résident et habitué de ces mixtapes (il était présent dès le deuxième épisode). Elvin Estela se voit cette fois accompagné du duo d’alpha pup Virtual Boy. Preston Walker et Henry Allen ayant sorti leur album en février dernier, on ne peut, depuis, plus les déloger des scènes des plus importants clubs US.

Après l’épisode de Daddy Kev & Syd, ce podcast renoue avec les subs glissant quelques guilty pleasure au passage tel que ce remix de Britney Spears (« hey it’s Britney bitch »), Nobody est l’égal de lui même, bangin sur fond commerciaux mais toujours de qualité. Le set de Virtual Boy, lui c’est un peu le smoothie de l’été, des covers de james blake sur fond de soul sexe. It’s summer bitches.
Toujours ce qu’il se fait de mieux.

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Tnght Warp Lucky Me 2012

L’association de Lucky Me et Warp records présente ce mois ci le duo TNGHT (tonight) composé de Lunice et de Hudson Mohawke. Le premier était il n’y a pas si longtemps le grand espoir de la red bull music academy et explosait en devenant le producteur d’Azelia Banks, Hudson Mohawke fut lui il y a bien longtemps la porte d’entrée de Lucky me chez Warp, on ne présente plus le talent du plus jeune finaliste des DMC.
TNGHT, syncrétisme du contemporain en matière de dancefloor si il en est, présente un EP de 5 titres dont la fraicheur de la jeunesse met en émoi les prescipteurs de l’internet. Inspiré par les travaux sur la basse de producteurs tels que Eprom ou bien Mono/poly, TNGHT pourrait bien se révéler comme la sensation bangin à venir comme ils l’ont déjà fait remarqué lors de leurs set au SXSW et si l’on peut accorder du crédit à des stars telles que Rustie et consorts.

clip après le saut

Flying Lotus Earl Sweatshirt

Alors que Flying Lotus révélait la semaine dernière les détails de son brillant prochain album de jazz « until the quiet comes« , il livrait hier le titre « Between friends » en collaboration avec Earl Sweatshirt d’odd future. L’admiration que porte le géant pour le clan d’ado swag n’est plus un secret pour personne aussi bien l’apparition fugace de ce titre pourrait bien arriver presque trop tard pour les afficionados des comparses. Des suppositions sur l’identité de la personne qui se cache derrière le nom captain murphy circulent un peu partout, pas de panique il s’agit juste d’un nom à la fin d’un mp3.
La track présente dit une très belle mélodie mélancolique grâce en partie aux rhodes clairs, l’envie de basculer vers du lo-fi sur fond d’ambiance western spaghetti.
Coté lyrics, les mcs font semblant d’être des personnes normales à discuter de peuples de star wars autour d’un plat de ramen alors que derrière leurs fenêtres c’est la guerre des voisins autrement plus dure que celle de Julien Courbet.

« Two dudes, two odd crews with strange leaders, Kitty cats, a couple blunts, my new wang feeder »

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Love-banniere

ONE O’CLOCK & WITH US PRESENTENT : LOVE ON THE BEAT

One O’clock, en sa qualité de site dédié au hip-hop de névrosés, s’associe avec le label à vocation éclectique With Us Records, et fera étape le vendredi 17 Août sur la Plage du Glazart (Paris). Pour l’occasion on convie Myth Syzer, Powell Beats, Wolf et Clément Bazin à se joindre à cette soirée consacrée aux musiques électroniques actuelles, du Hip- Hop instrumental décomplexé au 2step débridé. Nostalgiques s’abstenir.

Event Facebook | La Plage Glazart : 1-15 Avenue de la Villette, 75018 Paris.
Entrée libre ! – 19h-01h

MYTH SYZER (LIVE)

Parce que le mouvement Hip-Hop est depuis longtemps mature et qu’il évolue loin de ses fondamentaux, une poignée de parisiens s’active en loucedé. Dans les sillons de Dilla, Lotus ou Samiyam, Myth Syzer, membre du collectif Bon Gamin, pousse le Hip- Hop dans ses retranchements les plus inattendus. Oubliez 1995, ça c’est le futur.
http://soundcloud.com/syzermusik

POWELL BEATS (LIVE)

La scène parisienne toujours avec Powell Beats, beatmaker surdoué. Le Hip-Hop et ses prolongements Wonky & Glitch toujours portés par l’influence californienne. Telle est la fibre qu’il cultive depuis des années au service de l’innovation musicale. A vivre absolument en live.
http://soundcloud.com/powell-beats/

WOLF (LIVE)

Avec Wolf on oscille constamment entre Hip-Hop, psychédélisme et séries B. Autant d’influences qui font sa singularité. Une Beat music inspirée par la scène de Los Angeles – léchée, recherchée et travaillée. L’oeuvre d’un orfèvre du genre qui n’a pas fini de faire parler de lui.
http://soundcloud.com/withusrecords

CLÉMENT BAZIN (LIVE)

Professionnel de la musique en qualité de professeur de Steeldrum au conservatoire et producteur de talent, Clément Bazin a su s’imprégner de l’ambiance 2step déve- loppée outre-manche par James Blake, Fantastic Mr Fox ou Disclosure pour créer son empreinte. Les amateurs du genre seront comblés.
http://soundcloud.com/withusrecords

Shad-melancholy

La gars Shad rappe, il rappe plutôt bien même. Il a gagné quelques prix au Canada ou il réside – The Juno Awards, le genre Victoires de la Musique en mieux. Il culmine dans le top ventes Bandcamp. Le succès lui sourit. Rien que de très banal en fait. Mais le gars Shad a derrière lui une histoire. Typiquement la success-story à l’Américaine – Self-Made Man, American Dream, tout ça.

Né au Kenya de parents Rwandais, il fait partie de ces réfugiés politiques qu’ont accueilli le Canada il y a une dizaine d’année. Il obtient par la suite un Bachelor’s degree avant de gagner une bourse jeune talents de 17000$. Nait un premier album « This Is Over » puis un second sur le label Black Box Recordings, tous encensés. Un album « Spirituel » dira Pitchfork. Enfin dans le même temps, alors qu’il est en tournée, il dégote un Master de Droit à l’Université. La brute.
Nouveau maxi, cette fois autoproduit, disponible sur Bandcamp en téléchargement gratuit. Melancholy & The Infinite Sadness, album de saison, léger et bien produit, le titre « It Aint Over » répondant intelligemment au premier opus du MC.

Kutmah

Aux Etats Unis ça ne déconne pas. Considéré comme hors-la-loi pour n’avoir pas respecté une décision d’expulsion, Justin « Kutmah » McNulty est forcé de quitter L.A. alors même qu’il y réside depuis vingt balais. Comme quoi payer ses impôts et avoir un numéro de sécu ça ne garantit rien. Détenu pendant deux mois dans un centre de détention au Nouveau Mexique, il dessine tandis que d’autres jouent aux dés ou révisent les fondamentaux de droit. Loin d’être un gangsta, l’Art lui permet d’éviter les roustes propres à toutes prisons. Une habileté qu’il avait déjà nourrie lors des soirées Sketchbook en 2004 sous l’égide du collectif Dublab – soirées qui s’avérèrent terrain fertile pour des artistes comme Daedelus, Ras G ou encore Dibia$e.

Résidant actuellement à Londres, Kutmah continue de faire ce qu’il aime dans un domaine qui lui est propre. Influencé par chaque époque – les 60’s et 70’s notamment – il réussit à composer en assurant à chacune de ses productions un magnétisme à toute épreuve. C’est reconnu puis acclamé qu’il tisse des liens avec la clique de Flying Lotus & co qui l’a ensuite soutenu avec la pétition « Free Kutmah » et ses 40 000 signatures. Kutmah, un nom aujourd’hui associé au label de Gilles Peterson – Brownswood – sur lequel il sort à la demande du DJ la compilation « WorlWide Family vol. 2 », hommage à toute cette scène qui l’a supporté lors de son expulsion et dont la tracklist avait suscité l’émoi chez plus d’un.

Désormais libre, Kutmah voyage et continu à jouer avec les genres. Le 2 Juin il était sur la scène du Moulin Rouge aux côtés de Dorian Concept, Souleance, Lefto et Jazzanova pour la résidence Bonono & Friends. Une soirée chaude et moite – il faisait bien 40° dans les loges – durant laquelle l’égyptien d’origine nous a accordé un peu de son temps.

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Kid Koala 12 Bit Blues

Kid Koala annonce la venue d’un nouvel album appelé 12 bit blues pour le mois de septembre prochain. Ce 12 pistes représente enfin l’album que chacun attend du canadien. Eric San s’est muni d’un matériel vintage collector le SP 1200 qui offre une qualité de batterie proche du son chaleureux des vieux vyniles. 12 bit blues voit le dj revisiter des titres de blues des années 30 à 60, un peu dans l’univers qu’il avait pu proposé avec le projet the slew cette fois au travers d’une atmosphère plus personnelle. L ‘album renoue avec le easy listenning qui a fait la célébrité de ninja tune tout en étant solide, franc du collier. Un très bel exercice à voir en live à la machine du moulin rouge le dimanche 30 septembre à la machine du moulin rouge.

Ce titre est dispo en free download ici

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Rob Coin

Back in the days. Rob Coin est l’un des membres du duo After the Smoke dont le titre OIAM sorti il y a un an continue de faire bouncer nos coeurs. Il était de surcroit serti d’un clip magnifique. Red room n’est pas une nouveauté, mais il est bon de ressortir de bons morceaux de temps en temps. Un flow grimmy sur une prod funky soul qui rend la joie à qui la mérite.

Pour ceux qui aiment les belles fesses, le tumblr d after the smoke pourrait faire votre journée

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Shigeto Livemix

La première fois qu’il nous ait été donné de voir Shigeto en live, nous n’étions que quelques dizaines à nous bousculer dans le garage de la bellevilloise. Bousculer pas vraiment, les gestes étaient des plus amples concernant les chorégraphies de ces afficionados de ghostly international. Ce que l’on pouvait en dire c’est qu’en tout cas personne n’était là par hasard.
Aujourd’hui, Shigeto délivre en stream les 30 min de son live au Lincoln Hall de Chicago. La première fois qu’il enregistre son set. Certes là qualité du son n’est pas celle d’un live de Motorhead au cinéma, mais la qualité du show tellement évidente pallie à ça.
Il serait bon que les gens un peu curieux se déplacent pour voir un véritable musicien de jazz jongler entre sa batterie et ses machines parce qu’il apréhende parfaite ce que l’on appelle « les musiques actuelles » en utilisant ce pont entre les machines et les instruments traditionnels. Certes de nombreuses personnes utilise ce procédé, mais Shigeto a définitivement du talent.

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Sans Titre-1 Copie

« Garbage Day » montre ce qu’il y a de bien dans la combinaison de l’électronique moderne et du hip hop. 24 titres plus courts les uns que les autres mais qui s’enchainent de façon remarquable. Appartenant au collectif Future Science, collectif de beatmaker comme Akcryte et Prof.Logik, Dpee nous vient de Calgary dans la province de l’Alberta – Canada – plus connue pour ses sports d’hiver et le pétrole que pour ses beats. Et pourtant on ressent bien l’approche futuriste du producteur. De l’échantillon poussiéreux du vinyle à l’incorporation mélodique guidée par une grosse basse, cet album pousse encore un peu plus loin l’expérimentation des sons. Une cassette emballée dans une pochette 3D qui montre que le futur a du bon.

futurescience.bandcamp.com

Cofee

Un an après le premier volume Aural Stimuli vol.1, le club californien Resonate revient avec un deuxième opus. Prévu en mai, Aural Stimuli vol. 2 sort finalement aujourd’hui après des mois de travail. Après Jonwayne, Dibiase, Boom Baptist et bien d’autres, l’équipe de Stokton réunit à présent des grands noms comme Mophono, Devonwho, Mono/Poly ou encore Knxwledge. Toujours de qualité, 16 titres en téléchargement gratuit estampillés Beat Culture.

BANDCAMP

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Karriem-riggins

La middle-class blanche a foutu le camp. Les Wall-Mart désaffectés, les commissariats abandonnés. General Motors a sombré, Detroit aussi. La ville qui prends aujourd’hui les traits de Baltimore, la friche urbaine qui servit de décors à The Wire saison 1, a pourtant cette faculté de concentrer les talents. La Techno, le rap – Eminem ou Jay Dee – le jazz aussi.

Karriem Riggins, batteur de formation aujourd’hui exilé à Los Angeles, est l’un d’eux. Producteur de Common, Slum Village, Talib Kweli et The Roots, l’élève de Ray Brown se lance aujourd’hui en solo chez Stones Throw. 34 titres instrumentaux divisés en deux volets : Alone / Together, en référence au standard de Arthur Schwartz « Alone Together, above the crowd ».

De Detroit à Los Angeles, de Slum Village à Stones Throw, l’histoire nous ramène encore une fois à Dilla. Le parallèle est certes évident. Parcours similaires, travail similaire. Leurs compositions autour de la rythmique rap sonnent comme autant d’emprunts à la friche de Detroit ou à la scène de L.A. Une dualité qu’exploite aujourd’hui Riggins, plus de six ans après la mort de D, mais dans un contexte sensiblement différent. La Cité des Anges a depuis concentré les espoirs d’une scène Beats débordante. Low End Theory, Brainfeeder, Alpha Pup et compagnie. Et l’émulation ambiante semble réussir à Riggins. Avec une apparente facilité, le beatmaker s’essaie aux Future Beats, expérimente autour du sample; pour lui, un simple exercice de style. Moogy Foog It, premier extrait. A l’image de l’album : brut, volontairement dépouillé, frais.

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Ovi

Octobre 2011, un crew de photographes, réalisateurs et musiciens sont partis en Islande, une terre désolé à la recherche de sensations et de rencontres. Ils en reviennent aujourd’hui avec une série d’impro, des vignettes collaboratives autour du field recording et des transformations des images qu’ils ont shootés sur place.
Un vrai pitch à la ridley scott, et à l’écoute on s’attendra à voir débarquer les anciens astronautes par le vasistas des toilettes.
Le field recording, c’est souvent un moyen de raconter n’importe quoi à la faveur d’un ego trip surdimensionné. Ceci n’est pas dans cette veine. Il s’agirait plutôt d’un carnet de voyage signé jean michel jarre, du chill out à la fraiche, conduit par Eskmo, Shigeto, Deru, ou encore Take (sweatson klank désormais).
La fine et claire, un hommage au froid, aux glaciers, aux aurores boréales, tout cela en noir et blanc car tout le monde aime les cartes postales.

http://www.outliersiceland.com/

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Submerse Pressure

Submerse est déjà un nom confirmé dans le domaine de la Beat Music, de l’Ambient ou même du 2-step. Particulièrement depuis le mois dernier où il s’est retrouvé en tête des téléchargements d’xlr8r. Son nouveau projet appelé « Tears » est dispo via le projet Mooncircle. Un 7 titres qui se situe aux confluents de chaque style abordé. « Pressure », un peu le son d’un été bitchy. Beaucoup de tracks dans ce genre apparaissent généralement avec les premiers rayons de soleil, rythme housy, clochette minimale et voix pitchée, Submerse rend l’exercice sexy, et pour la comparaison s’affilie au travail de Tokimonsta.
« Stars », 2ème titre à retenir renoue avec le hochement de tête d’ une base hip hop sur fond de nappes psyché. Encore une fois le style Tokimonsta n’est pas forcément éloigné, même si l’on a plus affaire à une déconstruction de samples, un univers plus indus. C’est propre.

Télécharger pressure via XLR8R

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Uplift

Chez Uplift, comme chez Mark Aubert et tant d’autres, on joue sur la perte, la dégradation du son. Sampler, boucler, écorcher. Ou comment défoncer un morceau dans les règles et lui insuffler quelque chose d’hypnotique. Un caractère obsédant – ou chiant, c’est selon – qui tient surtout à la structure répétitive des compositions. Une boucle, 3 minutes. Ca marche avec Four Seasons, Marvin Gaye et avec à peu près tout en fait.
Quelque part, l’arnaque du siècle.

Tyler the Creator Summer Camp 2012

Le Summer Camp de Tyler pourrait devenir le marronnier de l’été sur la planète rap. Le mix estival de la génération Swag assemblé par le pseudo Stank daddy livre son deuxième opus. Some new shit, some old shit, some other shit… La californie vue par Tyler et les pistes qui n’avaient pas trouvé leurs place sur le précédent mix.

Happy Summer Fuck Face.

Download et tracklist après le saut.

Slugabed Mountains Come out of the Sky

Après son album « Time team », Slugabed et Ninja Tune délivrent une nouvelle déclinaison d’un des titre de l’opus. Mountains come out of the sky est le 4ème ep du jeune producteur à l’empreinte déjà si reconnaissable. Présentant 4 nouvelles versions signées Lapalux, Kutmah, Arp101 et Two people, cette piste est certainement l’une des plus triste qui était paru sur l’album. Loin d’être naze, l’originale offre quelques voix et des nappes rafraichies loin des habituelles basses de caves et des odeurs de bières éventées que le style slugabed puisse évoqué.
La version de Two people tranche particulièrement avec le reste, une track joyeuse, innofensive se rapprochant plus de la pop que les de l’eurodance dont les voix originales pouvaient figurer. Là où Kutmah se perdra à grands coups de samples qui font sa signature (« feel it », les coups de klaxons alarma, ou même en faisant un mash up avec un de ses tracks), Lapalux réaffirme un statut de revoyeur de qualité en proposant du « ninja tune ». Sa version rappellera par exemple ce qu’avait produit grasscut sur le premier maxi du black sands de bonobo « The Keeper ». ARP101, lui aussi abonné au remix de ninja tune, laisse de coté ses influence dnb pour arrondir des basses sur un tempo façon sexe.

Une dernière track en exclu de Slugabed est offerte avec le tout. “I Dreamt I Could Skateboard Really Well » est décrite comme la meilleure expression de traumatisme d’enfance jamais produite. On reste fidèle au domaine du névrosé avec les claviers trans chill out lsd. C’est plutôt cool aussi.