11.20.2012

La peur de se faire chier, c’est ce qui anime Cities Aviv, le rappeur de Memphis. Chez lui, une lassitude liée au syndrome de « Tunnel Vision » qui touche le Hip-Hop, manque d’éclectisme, manque d’insolence ; « Ouais, je n’ai simplement pas envie de me lasser du rap (…) c’est pour ça que j’essaye de composer différement ». En fait, une différence qu’il porte depuis le plus jeune âge. Dans le bain déjà à l’école primaire « Je rappe depuis l’école primaire », Gavin Mays était en marge ; « A l’époque, les gamins me voyaient comme une bête solitaire ». Un statut d’outsider qu’il cultive encore aujourd’hui « Je ne veux pas que les gens se disent « Oh, c’est du Boom Bap » ou « Ah, cette merde vient du Texas ou de New-York » et qui l’a poussé vers d’autres influences, Punk, New-Wave, Shoegaze « et tous ces genres aux noms loufoques ».
« Le plaisir noir » traduit bien cette volonté. Un retour au mélange des genres, 1976-1980 Underground New-York, et qui à l’exception de ce parallèle, échappe bien aux comparaisons.

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