04.25.2011

Good people, unfortunately due to circumstances beyond our control, the « clean » version of our new album, The Hot Sauce Committee pt 2 has leaked.
So as a hostile and retaliatory measure with great hubris we are making the full explicit aka filthy dirty nasty version available for streaming on our new site. We hope this brings much happiness, hugs, and harmony. Enjoy Kikoos for life!

Le tant attendu HOT SAUCE COMMITTEE PART.2 des Beastie Boys n’y aura pas résisté. Piraté avant sa sortie, le groupe réagissait de manière incongrue en adressant un message aux mal-intentionnés. Samedi ils investissaient le Madison Square Garden et diffusaient l’album via un gros ghetto blaster au cœur du temple des Knicks. Une manière très Niggaz Without Attitude de mettre un gros doigt aux concernés.

Cet album signe le retour de Mike « Mike D » Diamond, Adam « Ad Rock » Horovitz et Adam « MCA » Yauch à la production et cette fois de Zdar (Cassius) pour la post prod. Si le précédent « Mix up » avait été plébiscité comme il se doit, il fallait véritablement remonter à 2004 et « To the 5 Boroughs » pour trouver la verve et l’engagement que l’on attendait du groupe. Le trio de Brooklyn réussit alors à gagner le même respect chez un public issu de milieux aux antipodes les uns des autres. Le groupe accuse aujourd’hui les 30ans d’activité et plus de 40 millions de disques vendus.

Hot Sauce Committee Part Two semble tout droit sorti d’un autre temps, certes on y retrouve ce super fresh oldschool flow down from the future que l’on affectionne, mais une chose émane de sa composition. Précédant la sortie du vol. 1 qui ne verra finalement pas le jour, chaque titre des Beastie est composé comme ils l’étaient à l’âge d’or du Hip Hop. Une époque (datée) durant laquelle chaque Son/Flow/Beat/Step réinventait perpétuellement des codes toujours en mouvement. C’est ainsi que toujours en composition, des albums se sont perdus en route.

Les Beastie Boys assument ici le statut. Ils reprennent très clairement d’anciennes formules ayant déjà fait leurs preuves sur leurs propres précédents titres, ainsi le feat avec Nas est véritablement calqué sur « Shake your Rump« , et tout au long de l’album on retrouvera une identité sonore dans les samples des snares, l’usage du flanger et du vocoder qui semble presque familier. De la rage de « Make Some Noise » aux beats de « Here’s a Little Something For Ya » en passant par le steeldrum de « Funky Donkey » ou encore le générique de fin « The Lisa Lisa /Full Force Routin« , beaucoup beaucoup de tubes sont au rendez vous, d’autres, « Say it » croisent outrancièrement le fer avec des productions moins hip hop et plus rock/métal comme l’on peut entendre aujourd’hui sur les scènes de Gonjasufi, tout cela rappelle également l’ atmosphère que sait développer Mike Ladd, Party Fun Action Committee et d’autres groupes punks de la scène de Baltimore.

Récemment les Beastie Boys ont également fait les cons en revisitant « Fight For You Right » dans un court-métrage. Beaucoup de gens l’ont déjà vu, elle est après le saut.

Tweet
tweet
One-oclock-4
tweet
One-oclock-10
tweet
One-oclock-13
tweet
One-oclock-14
tweet
Shigeto-beats
tweet
Ssaliva-Sextape-Hiss
tweet
One-oclock-21
tweet
One-oclock-24
tweet
1-One-Oclock-11
tweet
1-One-Oclock-3
tweet
1-One-Oclock-6