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Feature-dibiase-beats

Young Dibia$e. Le producteur californien a rassemblé ses oeuvres de jeunesse. Collectin’ Dust – certaines trainaient dans la grenier de sa grand-mère, d’autres dans les ordis de ses potes, toutes sortent directement de sa MPC 2000 et ses célèbres disquettes 2HD. Ancienne école. Car avant ses digressions 8bits, le Green Lama tapait dans le tradi, Hip-Hop You Don’t Stop, les samples de voix, tout ça. Reste que derrière cette apparente simplicité – une construction vue et revue – c’est l’efficacité qui domine ce maxi 8 titres. De la poussière, quelques effets « I had to spice them up with efxs and other soundbytes » et la boucle est bouclée.

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Indian Wells

Indian Wells est un beatmaker italien peu commun parmi la beat scene d’aujourd’hui. Adepte du sport de raquettes où les spectateurs remuent la tête de droite à gauche, il définit sa musique comme « Tennistronic ». John McEnroe, Bjorn Borg et d’autres qui ont marqué ce sport font partis de ses influences. Nouveau venu sur Bad Panda Records, le tennis est le moteur de sa musique, aussi étrange que cela puisse être. « Wimbledon 1980 » en est l’illustration la plus marquante. Le titre s’ouvre sur le son d’une balle frappée, un échange entre deux joueurs suivi d’une ambiance atmosphérique entrecoupée de paroles de commentateurs. Boucles éphémères, tons chauds synthétiques, basses ambiantes, titres lumineux ou mélancoliques, Indian Wells reflète un moment précis dans le temps à travers l’album 8 titres « Night Drops » sorti le 19 juin dernier.

Fof Remixes Collected

Friends of Friends offre depuis hier une collection de remixes présents sur certaines de leurs sorties. En effet la plupart des sorties du label californien s’accompagne généralement de la présence d’un ou deux ou pleins de remixes. La majorité d’entre eux mériterait à eux seuls une sortie physique.
Avec le milieu de l’année atteint, cette compilation replonge dans les 6 premiers mois prolifiques de ce jeune label qui a déjà vu voir apparaitre les réalisations de Shlohmo, Ernest Gonzales, Salva ou encore Groundislava. Ils sont également les promoteurs d’autres sorties de qualité telles que celle de Magical Properties.

Tracklist et lien de téléchargement juste après le saut.

Sensei Himself Olympics Special

Depuis Mai dernier et l’apparition de la snippet de Sensei, la musique n’a plus la même saveur ici. cet album est véritablement celui qui nous aura le plus scotché de ces six derniers mois. Hebergé par SLF TAPES, Special Olympics est le messi, celui que l’on attendait plus, syncrétisme de toutes les faveurs que nous aimons plebiscité dans ces colonnes.

SLF pour « sevenleggedface » se définit comme un blog avant tout, une congrégation de gens escorté par Susuan qui font de la musique et qui se moquent d’eux même (prends ça aaronmaxwell). La plupart de leurs favoris sont dispo sur leur site ou bien via leur soundcloud. Si leurs origines sont diverses, on peut considérer qu’ils sont tous résidents britanniques.

Sensei Himself est l’un des projets les plus anonymes que l’on ait croisé. S’il est difficile de savoir véritablement qui il est, on peut quand même noter que Sensei ne vient pas d’Angola mais bel et bien d’un coin reculé du Japon. Il fait parti de cette génération de producteurs qui utilisent beaucoup d’alias, tant et si bien qu’il est probable que ses prods aient déjà été favorisés ici. Très étrange phénomène que d’ouvrir 10 comptes soundcloud parce qu’on ne peut pas se payer un compte pro sans faire aucune redirection vers d’autres choses.
En se renseignant, il s’avèrera que sensei a certainement 16 ans, qu’il ne sort de chez lui que la nuit revêtu d’une cape et traine dans des ruelles sombres. Une autre légende farfelu concerne directement Special Olympics mais nous ne la relaierons pas ici.
Les prods nippones courantes dans le genre révèlent plus à leurs habitude une tendance au nu-funk, hop step soul, et autres univers lounge façon rayon chemises de votre magasin Zara. Ici,on y est pas du tout.

Special Olympic est une beattape de 13min, composée en avant gout des JO londoniens. La comparaison avec Samiyam s’impose d’elle même. Des tracks de 1min, un travail sur les sons synthétiques et une rythmique à 80 BPM. Ceci n’est pas réducteur. C’est ce qu’il faut faire. Ajoutant à cela une illusion de sci-fi seventies et des mélodies torturées par des basses. Beaucoup de producteurs se risquent à l’exercice mais c’est l’inspiration qui fait la différence. Le swag le soin tout ça aux oubliettes, Special olypics est un brillant exercice de style ampli d’une maturité déconcertante.

This is the shit.

Le bandcamp et la tracklist juste après le saut, si vous devez achetez une chose en ce moment c’est ceci.

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Dimlite Abscission 2012

Après avoir laissé passer une snippet comme à son habitude, le Suisse dimlite livre son album Abscission, sorte de B-side de son opus sorti chez Nowagain l’an passé. Par B side on entendra des tracks originales qu’ils n’aura finalement pas gardées. Ces dernières n’ont d’ailleurs pas reçu de remastering particulier lorsque Dimlite sortait de son ermitage avec l’album fini. Riplmusic, dont on soupçonne Dimitri d’en détenir les clés, a simplement collecté les compos pour leurs redonner ensemble un sens.
Quelques mois plus tard, un nouveau regard mais toujours cette sensation d’une pop futuriste réinventée, de moments de compo un peu fou perdu dans les montagnes.
Grimm se décrivant lui même comme un cheval (on ne se rend pas bien compte sur la photo) travaillant dans le labo de Frankenstein, on peine à trouver un sens certain à cette musique, et pourtant elle nous habite.

L’album est en stream après le saut

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Strange U Eglo Records

Prochaine signature à paraître sur Eglo Records (Floating Points, Hiro) Strange U interpelle avec son hip hop oldschool obscure. Annoncé semblerait-il en 2011 avec le clip « Plastique », on attendait la suite mais rien ne sorti. Aujourd’hui revenu sur la page d’accueil du label avec un nouveau clip « Bad Trip Parent », Strange U attire l’oreille et la vue avec un son puissant aux tendances chamaniques. Une sorte de transcendance où l’artiste fait tomber les barrières en invoquant les esprits, un peu comme si l’enfant qui buvait son Nesquik attablé sagement dans la cuisine n’était autre qu’un maître du désordre.

Une sortie entourée de secrets puisque les infos filtrent autour de ce projet plutôt mystérieux. Pas de date annoncée, seulement un murmure inquiétant dans les chaumières.

Clip après le saut !

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Aaronmaxwell

On peut supposer que c’est la dianétique – une méthode d’éveil spirituel pensée par le père de la scientologie Ron Hubbard – qui a inspiré à Aaron Maxwell, l’adepte du Microkorg, sa vocation. Car c’est bien la bouille rondouillarde du père Hubbard qui sert de pochette à Dianetics, sa première tape sortie sur le label Microwaved Meows – les chats passés au micro-ondes.
Aussi, car il y a derrière l’apparent dépouillement des rythmes – le californien n’utilise qu’un sampler SP 404 et un Microkorg – quelque chose d’hypnotique. Le caractère répétitif, le sampling brut, le truc hand-made. Bon y’a pas de quoi faire un suicide collectif, mais ça vaut le détour.

Azizi Gibson X Jeremiah Jae _ Ignorant Prayers Mixtape

Après avoir annoncé la recrue Azizi Gibson dans ses rangs, Brainfeeder délivre aujourd’hui la mixtape attendue en collaboration avec Jeremiah jae. Précédemment « Phuck Dlx » laissait un peu sur sa fin, cette première mixtape d’ Azizi avait au moins l’avantage de présenter le flow swag d’un allemand qui parle de lui à la troisième personne et ce en anglais. Jeremiah Jae lui est toujours, ultra productif, plusieurs projets sous la casquette de son propre collectif « cxllective » sans jamais oublier de mettre en avant l’adoubement de son mentor Flying Lotus.

On attendait ignorant prayers depuis un moment cela dit, les 2 mcs et producteurs avaient montré des qualités autant que des faiblesses chacun de leurs coté pourtant cette association laissait présager du meilleur.

L’estampillage Brainfeeder ne les a pas poussé à basculer dans le bizarre, les prods sont hyper cleans, beaucoup de soul, les flows posés sur le rythme d’un Aesop Rock à la bonne époque. Certes quelques moments politiques un peu embarassants, difficile d’associer « the governement is blind, so u re a bitch » mais parfois les choses doivent s’extirper de l’esprit.
Ce qu’on en retiendra des titres brillants, « Surrender your soul Radio » ou « Fish Scale » et un message simple, le chibre d’azizi est plutôt joli.
Un must have.

Ignorant prayers est bien sur disponible en free download ici.

Sahy-uhns

Visite guidée de l’arrière-cour californienne. Beat Stew – littéralement le ragout de beats – parcourt pour la cinquième fois l’étendue de la scène Beats de Los Angeles. Les membres du label Proximal Records – Sahy Uhns en tête – et ceux qui gravitent autour, entre autres Co.Fee ou Lawrence Grey. Les 23 titres de la compilation brassent large – l’instrumental Hip-Hop, la Future Funk, la techno ou l’ambient. Un bon gros ragout donc.

http://proximalrecords.com/

Baron_retif_concepcion_perez-brcp-cascades

Avant chez BRCP, ça se passait sur la plage – le maxi Cassette Mouillée sorti en Juillet 2011 – aujourd’hui leur nouvel EP s’invite à la montagne – ce qui ne change rien à leur savoir faire. Release the groove, si on pouvait résumer le travail du duo en quelques mots. C’est ça le groove, un truc trop souvent étouffé dans des constructions alambiquées, des superpositions de nappes et de rythmes. En fait, s’il est présent, c’est bien par bribes irrégulières, par moments quoi. Mais chez les gars de Musique Large – Fulgeance, Onelight, Rekick – il est constant. Diffus tout au long des cinq titres qui composent Cascades. Une base Funk distillée sur des prod d’Ambiant.
Notre hit-machine de l’été.

Jean-jacques-perrey

Il y a deux ans dans l’indifférence la plus totale, sortait Froots Juice, la collaboration de Jean-Jacques Perrey – notre père à tous – et Romain Ricaud alias Cosmic Pocket, son fils spirituel. Ici deux bonnes nouvelles. Jean-Jacques Perrey est encore vivant – c’est une chose – et il sait toujours y faire en matière de musique électronique – de musique électronique rigolote surtout.
Car quelques 50 ans séparent ce maitre de l’Ondioline (l’orgue à tube, ancêtre du synthé) de ses débuts outre-atlantique aux cotés de Gershon Kingsley, l’auteur du célèbre « Popcorn ».
A 80 balais, c’est avec l’écurie française InVitro qu’il signe l’album Froots, suivi à quelques mois d’intervalle par Froots Juice, le même album remixé par une trentaine d’artistes. Gangpol Und Mit forcément mais aussi Cupp Cave, Kelpe, Fulgeance, Eero Johannes, Wevie Stonder ou Slugabed.

Sans Titre-6

Déjà un an depuis le lancement du site parislanuit.fr, et l’agenda a bien réussi à se faire une place de choix ici. Conduit par l’un des fondateurs de 90bpm, de goodmusiconly et également promoteur des soirées freeyourfunk, Emmanuel Forlani a su présenter une formule d’agenda de musiques actuelles qui place le mélomane avant le clubber. Pour fêter ce premier anniversaire, Paris La Nuit présentera deux artistes systématiquement plebiscités ici.

Nosaj Thing tout d’abord n’était pas revenu à Paris depuis l’été dernier. Travaillant sur un nouvel album depuis quelques mois, il a récemment édité un nouveau remix de John Cage qu’il testait jusqu’alors en live. Ce titre, resté une heure sur soundcloud puis retiré, incarne pour nous la frustration en 2012.

Après une première date en février au même Social Club, Shlohmo lui, s’habituerait presque à la vie parisienne. Cette année est la sienne et les premiers pas du wediditcrew semblent particulièrement loin. Shlohmo est aujourd’hui remixé par Nicolas Jaar et présenté comme le nouveau Drake. On lui préterait même un futur de producteur de Justin Bieber. La reusta. Pour l’heure il est aujourd’hui l’un des meilleurs producteurs d’ambient et de hip hop et cela nous convient parfaitement.

Pour gagner l’une des 5 places en jeu ici, il suffit d’envoyer un mail à francois(at)oneoclock.net en précisant dans l’objet : « Concours : Paris La Nuit 1 an » et en répondant à cette question : Qui est Adam Guzman pour Nosaj thing ?

Line Up : Shlohmo (USA) | Nosaj Thing (USA) | Flako (UK) | Hazel (FR)

Réservations | Event Facebook | www.parislanuit.fr

Fin du concours le 4 juillet.

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Onra-deep-in-the-night

Quelques mois après la sortie de Chinoiseries part II, le second volume de ses tribulations asiatiques, Arnaud Bernard ou Onra revient en terrain connu. Rap & paillettes. Dans la lignée du LP Long Distance et ses envolées eighties – le Hip-Hop, le Disco, la dance aussi – Deep In The Night sort aujourd’hui chez Fool’s Gold Recordings, le label de Lil B et A-Trak. Du traitement des sons au featuring avec T3 de Slum Village, la recette – déjà déclinée chez All City Records – prend à la note près.

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K-rudd-wimi

Au bas de l’album W.I.M.I. – une pochette bariolée entourée d’illustrations façon Illuminati – on peut lire « When Innovator Meeets Improvisor », en fait la rencontre de K. Rudd et SomeWhere Else. W.I.M.I. – Respectivement le rap et la prod. Combinaison heureuse, Matthew « K. Rudd » Baus sait s’entourer, de la même manière qu’il sait rapper. Fluide, souple surtout, le gars s’accommode de tout, l’absence de rythme – sur deux tracks de Shlohmo notamment – ou au contraire de beats plus construits, laissant ainsi s’exprimer les compositions de SomeWhere Else. Un vrai rappeur intelligent donc.

Free Download : on Mediafire

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Elos2

DOWNLOAD (Alt + clic)

Chaz Lewis officie sous le nom de ELOS. L’enfant des Low End Theory, adoubé par Daddy Kev est le plus brillant espoir de la 2nde génération californienne. Dans les sillons de Flying Lotus et consorts, Elos a progressivement dépassé les frontières du genre et composé autour de la maxime Keep digging, son lot d’expérimentations et de folie compris. En forme d’accomplissement, « Scenes of Life », son premier album paru chez Alpha Pup, restera dans les annales comme l’une des choses les plus pointues – les plus bizarres aussi – sorties l’année dernière sur la côte Ouest. « Des rêves, des victoires et des échecs », pour résumer le propos. Le vécu pour influence, les jeux vidéos, le psych rock et puis Karaté Kid II.
Elos, exclusive mix & interview.

« L.A. L.A. big city of dream » c’est une chanson ouais, mais est-ce toujours vrai aujourd’hui ?

Oui je le pense. La plupart des gens que je croise courent après quelque chose. Je trouve ça plutôt cool. Tout le monde essaye de batir un nouveau truc…

La légende dit que tu as grandi dans la poussière des club de cette ville et que tu as ensuite décidé de te mettre au beatmaking, on dit aujourd’hui que tu représentes le mieux la seconde génération de cette beat scene. Est ce que tu as l’impression de faire partie de ça ?
Créer quelque chose de vraiment nouveau dans le sillon des Flying Lotus et consorts ?

Franchement je crois qu’il y a de nouvelles étapes franchies chaque semaine. Je veux dire, ce genre est tellement vaste et il y a tellement de gens qui ont un réel talent et qui peuvent désormais s’exprimer… Franchement, toute cette merde est juste en train de commencer.

Daddy Kev, Daddy Cool? Comment tu l’as rencontré et en quoi son influence a été importante dans ton taf ?

On s’est croisé au Low End, mais on s’est pas vraiment parlé, en fait il m’a relancé sur facebook et on a commencé à discuter. Il venait d’écouter mon EP « Hornet’s Nest » et il voulait m’inviter à jouer au Low End, c’était mon premier show.
Kev est mon mentor, un putain de mentor. Il connaît tout, et il a révélé beaucoup de choses en moi. Il m’a tout appris, comment les choses vont ensemble et s’assemblent correctement.

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Lorn-ask-the-dust

Deux ans, c’est ce qu’il aura fallu à Lorn pour gagner en audience, en prestige aussi. 2010, le confidentiel « Nothing Else » sortait chez Brainfeeder – l’une des première sorties du label fondé par Flying Lotus. Un écho médiatique nul pour un huit titres étourdissant. La compression des textures, une basse sourde modelée par Clark et une noirceur contagieuse, c’est ainsi que Lorn traduisait ses rêves. Des rêves de tordu dans le genre. « Je marchais dans un escalier en spirale dans un château de pierres noires jusqu’au sommet où je croisais un homme mort qui jouait de l’orgue devant une fenêtre qui donnait sur un océan sans fin. » sic.

2012, Marcos Ortega alias Lorn rejoint Ninja Tune, maison mère du label californien, non sans une certaine ambition. Dépasser ses précédentes compositions – Grief Machine, Nothing Else ou les side-projects Drugs et Omega Clash – leur donner une autre envergure. Le postulat est assez clair, Lorn a appris au contact des britanniques – une tournée avec le maitre Tobin, des salles remplies à craquer aux quatre coins du monde – pourtant les tentatives d’envolées – les voix mêlées aux productions, les rythmes soit trop contenus, soit trop attendus – étouffent « Ask The Dust ». Et si le single Ghosst(s) – la version retravaillée d’une ancienne piste sortie un an plus tôt – réponds aux ambitions que nourrit le producteur, l’album lui, se perd dans un jeu de pistes embarrassant, égarant par la même sa nervosité caractéristique.
Lorn, la brutalité en moins, c’est tout de même un peu con.

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Weirddough

Chez Weirddough – Francis Zapanta, Las Vegas, United States – la recette est simple, enfin d’apparence. Francis bat la mesure à l’ancienne. 90 BPM beats, la construction carrée et efficace. Rafraichissant non, mais rassurant ouais. Parce que ce mec est resté québlo en 1996, écoute certainement des compact-discs et n’en a rien à foutre de Flying Lotus.
Cool Hip-Hop pour les vrais.

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Hoosky-la-fine-equipe

Hoosky, c’est d’abord oOgo et Chomsky, deux gars de La Fine Equipe, le crew de beatmakers & DJs de la Capitale. « Hip-Hop Maestros » dans le texte. Hoosky, c’est ensuite « Just A Lil Beat », leur premier album, un gros brassage d’influences – John Carpenter, Raymond Scott, Melvin Van Peebles – sensiblement inspiré par l’épicentre Los Angeles et ancré dans son temps – l’instrumental libéré et une vingtaine de tracks déclinés à l’humeur.
Enfin Hoosky, c’est la fin présumée de la saga Boulangerie – volume 1, volume 2 – donc la fin des chroniques relous avec des ellipses pâtissières dedans. Artisans, sucreries, douceurs, nous régalent de, les Donuts de Dilla, tout ça.
Un très bon album donc.

Clams Casino _ Instrumentals Vol Ii

Clams casino lâche son second pack de remixes et les instrus des plus grands hits de rap d’aujourd’hui. Une punchline nrj / skyrock comme il se doit. L’occasion pour tous les mcs bloggeurs d’envahir le soundcloud avec leurs propres vocalises afin de revisiter 2011 comme il se doit.
Le pack contient quelques immanquables tels que le « One last thing » et sa touche RL grime, mais aussi quelques remixes dont un lana del rey. Les tracks de Lil B sont également de toute beauté.

DOWNLOAD

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Chushi-delphi-vision1

« Un super disque d’ambiant russe » même mis en contexte « Si je te dis, viens à la baraque, j’ai choppé un super disque d’ambiant russe » (sic), et bien cela n’existe pas. Si on étudie les différentes terminologies utilisées « Super », « Ambiant » et « Russe », et qu’on les recoupe, et bien l’évidence est même, ça existe pas. Et si dans un soucis plus grand, on confère au sujet une passion pour la pluie, le dimanche et Nestor Burma, on parviendra encore à la même conclusion.
C’est triste.

Chushi « Delphi Vision » sur Bandcamp