10.31.2012

Dream Koala fait figure d’Ovni dans l’hexagone. La patrie du camembert oscillant ces temps ci entre deep house, dubstep, rap world et surtout le rock (toujours) pour les plus plébiscités, la chill wave est assez peu représentée.

Yndi, de son prénom, prend le patronyme de Dream Koala au début de l’été, délaisse son groupe de métal et installe sa sp-404 dans sa chambre pour produire quelques remixes de bonnes figures, comme son « Hard In da Paint » qu’il met en pature à l’internaute. Puis vient le remix de xxyyxx, le titre « About you » qui avait mis en émoi l’electronica worldwide y passe également, et c’est le ramdam, le buzz comme on dit avec ce qui s’ensuit l’adoubement des hypemachine et des prescripteurs du net qui le révèle.
« We can’t be friends » en juin explose tout, jusqu’à en donner le tournis.

Septembre maintenant, Dream koala présente « Blur », un premier ep de 5 track chez Highlife recording, petit label français adepte de dubstep qui s’offre une bouffée d’air avec cette release.
Avec ce premier essai, Yndi démontre qu’il n’a rien à envier aux wedidit, à Shlohmo et consorts, réussissant à produire un ambiant electronica lunaire sans basculer dans le weird, c’est l’ouverture de la niche vers un domaine plus smart, plus sexy, plus léché. « Souvenirs » (en écoute) parvient autour d’une voix étouffée tel un sanglot à retenir l’ émotion jusqu’à l’explosion de la basse. « Je l’ai rêvée si fort » comme disait l’autre.

Déjà cette jeunesse s’impose en patron sur une scène française inexistante bien qu’un public soit là, trop longtemps ignoré par l’industrie musicale, l’apparition de ce genre de talent, espérons le, pourrait bien changer la donne.

Dream koala vient de mettre son ep en stream sur youtube, à écouter après le saut.


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