10.16.2011

Détour des sentiers battus. Run DMT est Michael Collins.
C’est après deux albums Bong Voyage et Get Ripped Or Die Trying, tous deux sortis en cassette, que Collins l’inconnu s’attira la faveur des médias. D’abord le New York Times, à travers un article consacré à la scène DIY new-yorkaise, puis Pitchfork TV qui lui dédia 15 minutes de captation live. L’album Dreams achevé, Collins chercha un label. En vain. Le temps passa, l’indifférence gagna la sphère médiatique. Résignation, c’est finalement auto-produit que l’album voit le jour. Sur internet en streaming, et en cassette.

Pourtant. Pourtant le projet vaut le détour. Durant une demie heure – lunaire et psychédélique – Dreams multiplie les références, toutes digérées, toutes métamorphosées. La Pop saturée des Velvet, le romantisme des sixties, le psychédélisme brulant, le Drone anxiogène. Tout est affaire de paradoxe et de contradiction.
La parfaite symétrie du rêve. En écoute intégrale après le saut.

Run DMT: Dreams by alteredzones

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